De l’intérêt de préserver la biodiversité
Quel rapport me direz-vous entre une mante religieuse, un frelon asiatique et les abeilles ? A priori, aucun. Alors pourquoi en parler sur l’Abeille du Poitou, vous interrogerez-vous ? Parce que dès lors que l’on parle ou que l’on s’intéresse à l’abeille, l’on est plutôt sensible si ce n’est un tant soit peu éclairé en terme d’écologie, de respect de la nature et de sa biodiversité.
Et la biodiversité, c’est aussi par des comportements de raison et responsables que nous pouvons chacun la préserver, chacun que nous sommes, à notre petit niveau, en créant ou préservant des espaces à notre modeste mesure.
Ces espaces justement, qu’il s’agisse de jardins privés, de jachères, de petits coins de nature, sans traitement d’herbicides, insecticides et autres pesticides de toute sorte, sont absolument primordiaux car vivent en ces lieux un écosystème utile que l’on ne soupçonne généralement pas ou très peu, agissant pour certains et parfois, comme de véritables auxiliaires pour l’homme en lui apportant des solutions.
La solution dans ce cas est de débarrasser d’un féroce, inlassable et acharné tueur d’abeilles, un vespa velutina, et l’apporteur de cette solution : la mante religieuse. Coup de chance pour cette dernière, proie exceptionnelle et d’opportunité pour celle-ci ? Nous n’aurons pas réponse mais nous pouvons jauger de l’ironie de la situation du frelon asiatique, lui qui habituellement, est dans le rôle de celui qui sépare la tête et l’abdomen du thorax (de nos abeilles) pour en nourrir ses larves …
Voici donc en quatre photographies, l’histoire de la brève mais truculente rencontre d’une mante religieuse et d’un frelon asiatique. Merci à Madame Fabienne Gross de Vendée pour ces prises de vue macro particulièrement réussie et pour avoir eu les bons réflexes. Merci à Madame Bettie Vrignaud, l’une de nos élèves du rucher école saison 2014/2015 de l’Abeille du Poitou pour avoir eu la gentillesse et l’excellente idée de nous les faire partager.